Des officiers, sous-officiers, militaires de haut rang togolais ont perdu la vie dans une attaque terroriste sur le territoire malien. Un hommage national a été rendu ce week-end aux 7 agents de maintien de la paix. Une occasion pour le Chef d’Etat-major, Dadja Maganawé, de galvaniser une fois encore l’armée togolaise à ne pas faiblir face à la montée du terrorisme.
Selon le général Dadja Maganawé, le meilleur hommage à rendre aux casques bleus tombées sur le terrain de bataille, c’est de rester « déterminé et vigilant sans esprit de recul et sans aucune concession au terrorisme ». « En ce moment particulièrement difficile, vous devez faire preuve de lucidité et de discernement dans le combat que vous menez pour gagner le terrorisme de tout bord », a-t-il lancé au cours de la cérémonie nationale d’hommage aux militaires disparus.
Par ailleurs, il a profité de l’occasion pour rappeler un passage du message du Chef de l’Etat au cours de la première attaque terrorisme qu’a connu le Togo. « Vous ne devez pas laisser un seul cm2 de notre territoire aux terroristes », a-t-il cité.
Il est à noter qu’à part les 7 casques bleus décédés au front, 3 autres sont grièvement blessés. Les séquelles de cette « attaque injuste » et la disparition de ces soldats de la paix sont difficiles à supporter tant pour leurs frères d’arme que pour leur famille et la population togolaise. « Vous êtes tombés au chemin de l’honneur dans l’accomplissement de votre mission pour le Togo et le monde entier. Héros, vous le serez dans nos cœurs », a conclu le Chef d’Etat-major général.
Circonstances de la disparition des 7 militaires togolais
Les sept Casques bleus togolais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) ont été tués le 8 décembre dernier dans l’explosion d’un engin. Leur convoi logistique avait sauté sur un engin explosif improvisé posé par des djihadistes. Trois de leurs collègues ont été grièvement blessés.
Au cours de l’hommage national présidé par le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, les sept militaires ont été élevés à titre posthume au rang de Chevaliers de l’Ordre du Mono.
Atha ASSAN