Réuni ce mercredi 27 octobre 2021, le Conseil des ministres a examiné et adopté en deuxième lecture le projet de décret portant réglementation des établissements privés d’enseignement supérieur. Une initiative qui vise à assurer la qualité de l’enseignement diffusé dans ce secteur qui contribue énormément à l’éducation dans le pays.
Le texte, selon le porte-parole du gouvernement, Christian Trimua, contribue à l’amélioration de l’enseignement supérieur au Togo et détermine les conditions, modalités et procédure d’exercice des établissements privés d’enseignement supérieur afin de protéger les apprenants et garantir une formation en adéquation avec les besoins du marché de l’emploi. « Ce texte innovant qui a pris en compte les recommandations de la mission d’évaluation des enseignements privés d’enseignement supérieur menée sur toute l’étendue du territoire national permet d’aligner ce secteur sur les meilleurs standards internationaux ainsi que ceux du CAMES », a-t-il souligné.
En effet, face aux efforts des étudiants et surtout des parents qui déboursent beaucoup de ressources pour financer le coût exorbitant des frais de scolarité des universités privées, le gouvernement a le souci de garantir au moins les diplômes qui sortent de ces établissements. « Quand on a fait autant d’efforts que ce soit de la part du gouvernement, des familles, des étudiants eux-mêmes ; qu’ils soient sûrs que le diplôme qui leur est délivré est reconnu d’abord par les institutions togolaises, et également à l’international, dans d’autres pays où ils iront éventuellement poursuivre leurs études ou faire carrière s’ils le souhaitent », a indiqué le porte-parole du gouvernement.
D’autre part, l’Exécutif a souhaité améliorer, clarifier le régime qui existait relatif à la création d’établissements d’enseignement supérieur privés au Togo. Ceci, pour que cela soit compréhensible à la fois pour les promoteurs d’établissement qui sont soumises à des exigences de qualité ; et pour que les parents d’élèves comprennent également dans quels cadres ils vont inscrire leurs enfants. Enfin, pour que les apprenants soient aussi rassurés.
Atha ASSAN