Les deux notions reviennent chaque fois lorsque des professionnels de la santé délégués pour les sensibilisations sur les médias, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, font leurs interventions : l’immunité collective et l’immunité individuelle. Reçu ce lundi 25 octobre sur Victoire Fm, le professeur et immunologue à l’université de Lomé, Cdt Kolou Maléwé, éclaire l’opinion.
L’immunité individuelle, explique le médecin, c’est le fait qu’un sujet ait de la protection contre une maladie. Il possède les moyens de ne pas attraper cette maladie alors que l’immunité collective dont on parle régulièrement lorsqu’on fait la vaccination, c’est le fait qu’un maximum de personnes dans une population donnée possède cette protection. « Dans ce cas de coronavirus, on parle de 60% de la population qui puissent être individuellement protégé, immunisé pour que cela soit une immunité collective ; en sorte que le virus ait du mal à circuler dans la population. Quand le virus quitte une personne pour aller chez une personne en face qu’il butte », a détaillé le professeur Kolou Maléwé.
En effet, cette immunité peut être acquise de deux manières. D’abord de façon naturelle. « Vous êtes là, vous rencontrez le microbe et votre organisme réagit en produisant des anticorps, des petits soldats dans notre organisme qui nous protège contre cette maladie. C’est l’immunité acquise naturellement », a précisé l’immunologie.
A part cela, il y a une autre immunité qui est provoquée. « On injecte dans l’organisme quelque chose qui ressemble au virus et qui amène l’organisme à réagir, à produire des anticorps qui sont capables, lorsque le vrai virus arrive, de le repousser dehors. C’est une immunité acquise par la vaccination. Elle n’est pas naturelle », a-t-il ajouté.
Atha ASSAN