L’Université de Lomé en collaboration avec l’Ordre national des architectes du Togo (ONAT) a organisé, ce jeudi 21 octobre 2021, une grande conférence-débat autour du thème : « Quelles actions urbaines pour un monde sans carbone ? ». D’éminentes personnalités ont pris part à la rencontre.
Des professeurs d’université, des architectes et urbanistes, entre autres, étaient face aux étudiants. Si au cours du premier panel, les discussions ont porté sur comment « Favoriser l’accès à un habitat décent ? », le deuxième, quant à lui, a permis de réfléchir sur « L’opérationnalisation de la ville togolaise de demain ».
Le Togo comme la plupart des pays africains, n’échappe pas au phénomène d’urbanisation croissante. Le taux d’urbanisation au Togo, en 2050, selon les projections, avoisinerait 58% contre 39 % en 2014 soit une augmentation de 2 millions 700 milles en 2014 à 8, 4 millions en 2050. De fait, la professeure Kossiwa Zinsou-Klassou, géographe, pense qu’il est impératif, au regard de la situation préoccupante, de moderniser les mesures existantes. Ceci, détaille-elle, en coordonnant les actions de tous les acteurs intervenants dans le domaine pour non seulement s’accorder sur un standard minimum de liberté de vie de la population mais aussi créer des conditions idoines pour garantir une urbanisation harmonieuse, durable avec le faible volume de gaz à effet de serre dont le dioxyde de carbone. « La ville sans carbone est celle dans laquelle l’équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine et leur retrait de l’atmosphère par l’homme est atteint », a précisé celle qui est également directrice-adjointe du centre d’excellence régional sur les villes durables en Afrique (CERVIDA-DOUNEDON).
Pour sa part, M. Péyébinesso Limazie, président du conseil supérieur de l’ONAT, a indiqué que les villes qui s’engageront sur la voie du « Zéro carbone » devront allier le meilleur de la conception urbaine et les technologies numériques de pointes afin de relever les défis.
Il est à noter que la séance a été ouverte et clôturée par la 2ème vice-présidente de l’Université de Lomé, la professeure Kafui Kpégba en présence de son collègue Joseph Tsigbé, directeur de la recherche et de l’innovation.
Atha ASSAN