Dans une note rendue publique en début de semaine, l’Association des techniciens radiodiffusion du Togo (ATRT) ordonne à tous ses membres de suspendre la diffusion des chansons de l’une des stars du moment de la musique togolaise, Santrinos Raphaël. Un acte mal apprécié par le maire de la ville d’Atakpamé, Mme Yawa Kouigan.
Dans un message publié sur son compte twitter ce mardi 31 août, la présidente de la faîtière des communes du Togo, Yawa Kouigan trouve la décision de l’ATRT injuste et lance un soutien à l’étoile montante de la musique togolaise. « Je m’en vais suivre @ESantrinos et m’intéresser davantage à sa musique. Principalement parce que j’abhorre cette tendance à vouloir éteindre nos étoiles qui osent briller », a-t-elle lancé sur le réseau social.
Et elle n’est pas la seule personne à apporter son soutien à celui qui vient de sortir tout récemment la chanson titré « maladie d’amour ». « Ne laissons pas ces « talibans » qui infestent les milieux culturels togolais faire la peau à Santrinos Raphaël comme ils l’ont fait à Omar B. Courage à toi mon frère ! », a écrit, pour sa part, Franck Missite, directeur de cabinet du ministre de la communication et chargé des médias.
En effet, selon ATRT, dans une de ses publications la semaine dernière, un blogueur de Santrinos Raphaël a traité les animateurs de radios et télévisions togolaises de « maudits » avec d’autres injuries. Et face au silence de l’Artiste, l’Association des techniciens radiodiffusion du Togo trouve qu’il est complice et demande, à cet effet, à « tous les médias (radiodiffusions et télévisions), de suspendre la diffusion des chansons et toutes bandes promotionnelles de l’artiste dans les playlists jusqu’à nouvel ordre ».
Du côté du staff de l’artiste, on encaisse mal le communiqué de l’ATRT. L’équipe et la star démentent formellement les accusations portées par l’Association et demandent l’auteur de cette ‘’basse besogne’’ à y cesser.
Atha ASSAN