Un recrutement des enquêteurs pour l’évaluation de référence sur les soins prénatals et postnatals, axés sur le VIH, la tuberculose et la Malaria dans les formations sanitaires sélectionnées au Togo est lancé.
Le partenariat entre le Togo et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose (TB) et le paludisme vise à réduire le risque de transmission de maladies sexuellement transmissibles et du VIH, améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH ; et traiter 100 % des patients diagnostiqués avec la co-infection TB/VIH.
Son objectif est également de tester des patients pour toutes les formes de tuberculose et d’augmenter le taux de réussite du traitement de la tuberculose multi résistante. Des progrès importants ont été constatés entre 2013 et 2018, notamment à travers la réduction des nouvelles infections au VIH de 21%. Cependant, la stratégie du Fonds Mondial vise également à l’intégration accrue des services de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et le renforcement des systèmes de santé, notamment auprès des populations-clés les plus vulnérables et par la mise en avant des droits humains.
C’est dans ce contexte que la LSTM a été sélectionnée par l’Unité de Gestion des Projets (UGP) du Ministère de la Sante, de l’Hygiène Publique et de l’Acces Universel aux Soins (MSHPAUS) pour opérationnaliser, documenter et diffuser un programme d’amélioration de la qualité des soins (AQS) de consultation prénatale (CPN) et postnatale (CPoN) intégrés en tant que plateforme prioritaire pour l’extension des services destinés aux mères et aux nouveau-nés, le tout finance par les subventions reçues par le Fonds Mondial. Depuis 2016, le programme a été mis en œuvre au Togo en partenariat avec l’Université de Lomé (UL) suivant les orientations du MSHPAUS, de l’UGP et des partenaires nationaux, et propose une approche par étapes pour soutenir une amélioration durable dans la disponibilité et la qualité des services pour le VIH , la tuberculose et Paludisme, fournis dans le cadre des soins prénatals et postnatals. Au moment de la rédaction de ce protocole, le programme entre dans sa 3e phase qui comprend l’étude présentée dans ce document, ainsi que le renforcement des capacités des prestataires de soins et des systèmes pour les soins CPN-CPoN, pour l’AQS, et le développement d’un système de supervision formative.
La phase 3 comprend l’extension du programme 50 FOSA supplémentaires et la mise à l’échelle des interventions aux régions de Maritime, Centrale et Kara, le souhait a été émis par la LSTM-GFAPU, le MSHPAUS et les partenaires nationaux de réitérer une étude de base au sein des nouvelles FOSA pour obtenir un état des lieux clair de la disponibilité des soins de CPN-CPoN.
En effet, un besoin d’informations complémentaires sur l’infrastructure et la disponibilité générale du service, y-compris les ressources humaines, a été identifié dans ces 3 régions. Ceci est justifié par une situation épidémiologique et sanitaire qui varie à travers le pays. Les taux du paludisme régional varient de 29 % dans les Savanes à 52 % à Kara et dans la région des Plateaux. Les taux de VIH régional varient de 0,4 % dans les Savanes pour les femmes et les hommes, à 3,7 % et 2,3 %, hommes et femmes, respectivement, dans la région Maritime.
Une évaluation de référence au sein des 50 FOSA nouvellement sélectionnées et identifiées comme sites pour l’intervention du programme principal s’avère nécessaire. L’évaluation de référence des FOSA servira ensuite à orienter les recommandations et activités du programme pour le renforcement des capacités en CPN-CPoN et AQS.
Les dossiers de candidature composés d’une lettre de motivation, d’un CV actualisé et signé, des copies de diplômes et des attestations de travail sous plis fermé seront déposés au Secrétariat Général de l’Université de Lomé pour la Direction de la Coopération de l’Université de Lomé et par mail à l’adresse suivante : direcoops_ul@univ-lome.tg au plus tard le 20 août 2021.