Gretah Waklatsi, ce nom défraie la chronique depuis quelques semaines. Et pour cause, l’écrivaine a porté plainte contre le très populaire Aristo Le Blédard pour diffamations et insultes sur les réseaux sociaux. Reçu jeudi 10 Juin dans une émission par nos confrères de Sprint Radio pour parler de son livre « Trésor Bafoué », l’animateur n’a pas manqué de l’interroger sur le différend qui l’oppose au promoteur de la marque Aklaaa.
Surprise par la question, Gretah Waklatsi affirme qu’elle n’est pas encore autorisée à aborder ce sujet. « Je ne m’attendais pas à cette question parce que c’est une affaire qui est en justice et qui n’est pas encore réglée. C’est vrai qu’on a trouvé un consensus avec l’aide des hommes de lois mais ce n’est pas encore terminé. Donc je ne suis pas encore autorisée à en parler pour l’instant. Si vous voulez, je reviendrai, on en parlera», explique-t-elle.
Néanmoins, elle a subtilement dénoncé le fait qu’aujourd’hui certaines personnes prennent le vilain plaisir de diffamer et de salir les gens, sans prendre conscience du mal que cela engendre aux victimes et aux familles.
Dame Gretah Waklatsi a aussi pris soin de souligner qu’entre elle et Aristo le Blédard, ce n’est pas du tout la guerre. « Aristo n’est pas mon ennemi, c’est un frère, il restera un frère. J’exige tout simplement un peu de respect, c’est tout » précise-t-elle.
Visiblement la question des diffamations sur les réseaux sociaux tient à cœur à Gretah Waklatsi. Déjà en 2020, dans son livre « Trésor bafoué », elle a dénoncé ce fait à la page 107. « Aujourd’hui pour salir la réputation d’une personne, l’avilir, la détruire pour, on ne sait quelle raison, c’est simple. Il suffit de prendre sa photo, d’enregistrer un message vocal racontant des balivernes sur elle et d’envoyer le tout via wathsapp ou autres réseaux sociaux dont on est membre. Et c’est parti, tout le monde partage encore et encore. En une journée, on en reçoit au moins trois. De quoi il est question ? Que celle-là est une pute, que celui-là est un voleur, que l’autre est un dealer, que Martin est un sorcier (…) Parfois ce sont carrément les photos intimes des ex qu’on porte au regard d’autrui pour se venger. D’autrefois, ce sont des corps accidentés sans vies gisant au sol pour dénoncer je ne sais quoi. Mais on est incapable de partager une photo d’une gamine en détresse pour lui venir en aide. De nos jours, un audio fait à Pierre peut se retrouver facilement chez Paul (…) Où se trouve réellement notre priorité ? Quel est notre objectif ? Sommes-nous préparés à l’utilisation de la nouvelle technologie, à l’évolution numérique », s’interroge l’auteur.
Rachel Doubidji