Après la Cedeao, c’est l’Union africaine à son tour qui vient de suspendre le Mali de ses instances dirigeantes. Elle exige un retour à une transition démocratique.
Dans un communiqué rendu public le 01 juin 2021, l’UA a annoncé l’exclusion temporaire du pays et a menacé d’aller plus loin. L’Institution a appelé à ‘’ un retour sans entrave, transparent et rapide à la transition dirigée par des civils… faute de quoi, le Conseil n’hésitera pas à imposer des sanctions ciblées’’. Cette déclaration du Conseil de paix et de sécurité de l’UA constitue une pression sur le Colonel Assimi Goïta et ses éléments.
Pour rappel, le Col. Assimi Goïta, vice-président de la transition malienne après le coup d’Etat d’août dernier, a provoqué récemment la démission du président Bah N’Daw et du premier ministre de la transition, Moctar Ouane. Il s’est fait désigner président de la transition par la suite. Un fait que condamnent la Cedeao, l’UA et la France.
Par ailleurs, la Mission des Nations unies au Mali a de son côté rappelé son engagement à travailler avec la Cédéao et l’Union africaine « en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel », mais aussi l’importance de respecter « le délai de 18 mois convenu avec la Cédéao ».
Atha ASSAN