L’actualité va très vite à N’Djaména, capitale tchadienne, après le décès du président Idriss Déby Itno. Quelques jours après les obsèques et l’enterrement de l’illustre disparu, le Conseil militaire et de transition (CMT) nomme Albert Pahimi Padacké chef du gouvernement. Dans une interview accordée à nos confrères de la RFI, le premier ministre tchadien expose son engagement à lutter contre le terrorisme et garantir la paix et la stabilité dans le pays.
Albert Pahimi Padacké veut travailler pour maintenir la position du Tchad dans la lutte contre le terrorisme dans la sous-région. « Le Tchad est aujourd’hui un parechoc de lutte contre le terrorisme. Non pas seulement dans l’intérêt du peuple tchadien, mais dans l’intérêt du continent africain. Si cette digue venait à lâcher, vous savez très bien ce que cela représenterait pour le Tchad, son peuple et pour l’Afrique en général », a-t-il répondu à une question sur les opinions des uns et des autres concernant l’implication directe des militaires dans la gestion du pays.
Par ailleurs, à propos de son acceptation à conduire le gouvernement alors qu’il était récemment opposant au régime en place, le politique fait savoir que c’est pour faire face aux exigences de l’heure.
« La situation de notre pays exige que tous les Tchadiens se mettent au-dessus de toutes les considérations, pour regarder les défis communs, à savoir, la paix, la stabilité. La situation du Tchad, à la date d’aujourd’hui, se pose en termes d’union sacrée des enfants du pays, afin de sauver notre nation en péril. », a affirmé Albert Pahimi Padacké.
Chef du gouvernement du défunt président Déby de 2016 à 2018, Albert Pahimi Padacké était candidat à la dernière élection présidentielle.
Atha ASSAN