L’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou (UCPO) organise depuis ce mardi 1er octobre 2024 à Lomé, un atelier de la société civile centré sur la contribution des leaders religieux.
Cette rencontre de trois jours, a pour objectif de faire l’état des lieux de la contribution des religieux à l’atteinte des objectifs du Partenariat de Ouagadougou (PO), échanger sur les succès, défis et perspectives des acteurs de la société civile en particulier des religieux dans l’atteinte des résultats de la nouvelle phase du PO , identifier des activités porteuses à dérouler en faveur de la Planification Familiale dans les pays en contexte de crise
Elle va également permettre de mettre en lumière l’apport des leaders religieux à l’atteinte des objectifs du PO, tout en renforçant la collaboration entre acteurs de la société civile, jeunes et partenaires de mise en oeuvre dans le domaine de la Planification Familiale et santé reproductive.
« Chaque partie à un rôle à jouer.Lorsque nous revenons aux religieux, malheureusement nos valeurs, normes sociales influencent parfois l’accès aux services de Planification Familiale.Certains personnes pensent qu’adopter une méthode contraceptive est un péché.Alors, il faut que les religieux nous accompagnent à expliquer ce qu’est la Planification Familiale et à trouver des paroles saintes qu’on peut assimiler à cela.Ils nous aide à trouver des passages pour que le message passe plus facilement », a expliqué Abram Amétépé AGOSSOU, directeur de la Santé de la Mère et de l’Enfant au ministère de la santé et de l’Hygiène Publique du Togo avant d’ajouter que « nous reconnaissons l’importance cruciale des normes sociales et du rôle des leaders religieux à l’atteinte des objectifs du PO ».
Lancé en 2011, Le partenariat de Ouagadougou est un mouvement mis en place pour permettre aux différents pays de la région ouest africaine francophone, d’améliorer la santé reproductive de ces populations à travers la Planification Familiale.Le Togo a adhéré au partenariat de Ouagadougou et a pu réaliser des progrès en matière de gouvernance contraceptive passant de 17% en 2014 à 24% pour toutes les femmes selon les dernières estimations du 30 novembre.
Rachel Doubidji